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Journal de bord

Divoc, 15 mai 2020

Nathalie, Photographe

En lisant quelques articles sur la nigelle, je pensais héberger encore un trésor médicinal dans le jardin. En effet, la littérature la cite comme « la plante qui pouvait tout soigner, sauf la mort ». Or, il y a deux sortes de nigelles : la sativa et la nigelle de Damas. C’est la sativa qui présente de nombreuses vertus vernaculaires. Et dans les jardins, la plupart du temps, ce sont les nigelles de Damas qui sont cultivées. Bref, chez moi, ce sont des nigelles de Damas blanches et bleues qui ont élu domicile. N’empêche, elles sont quand mêmes très jolies. 

Nigella damascena est plutôt utilisée comme épice

Photographie par Nathalie

“Diable-dans-le-buisson ou Belle-aux-cheveux-dénoués”

La nigelle de Damas (Nigella damascena L. 1753) est communément appelée « cheveux de Vénus », « diable-dans-le-buisson » ou « Belle-aux-cheveux-dénoués ». C’est une espèce de plantes annuelles de la famille des Ranunculaceae, de taille moyenne, à feuilles aux segments très fins et aux fleurs d’un bleu très clair, rarement blanchâtres. Elle se développe dans les champs, les terrains vagues et rocailleux, les bords de route. Les graines de la nigelle de Damas — contrairement à celles de la nigelle cultivée — seraient toxiques.
On tire de la plante une huile essentielle, riche en alcaloïdes, notamment en damascénine.

Le saviez-vous ? La nigelle cultivée (sativa) est renommée pour ses graines, le cumin noir.  On les utilise sous formes de graines, d’huile végétale, d’huile essentielle ou en gélules. Elles ont comme propriété notamment de renforcer les défenses immunitaires. Mais il faut bien respecter la posologie, car elles sont toxiques à fortes doses (source : Wikipedia)

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Photographe à Binche, Hainaut, Belgique