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Les formations photo ont commencé

Nathalie Hupin

Photographe

Le coup d’envoi des nouveaux programmes de formation photo a été donné ce vendredi. C’était un groupe débutant, qui viendra un vendredi sur deux au Funny Visual Studio. Le contenu des cinq premiers cours concerne l’amélioration de la prise de vue, en oubliant le mode P (automatique) de l’appareil photo. En effet, un meilleur contrôle permet un plus grand taux de réussite. Et même si le numérique permet de prendre plus de photos, il faut bien se rendre compte que si on a beaucoup de photos à sélectionner, on perd du temps lors de cette sélection. Autant alors obtenir tout de suite de bonnes photos à la prise de vue. Les modules sont articulés autour d’un fil rouge : on prend une photo au départ en laissant l’appareil photo faire comme il a envie et au fur et à mesure des cours, la photo de départ sera améliorée avec les informations qu’on aura reçues durant les cours.

Laisser votre reflex en automatique, c’est réduire votre taux de réussite

Photo souvenir du groupe qui va être améliorée au fur et à mesure des cours

La première photo (toute jaune) n’a subi aucune correction. La photo a été prise en lumière ambiante (un néon au plafond) et l’appareil photo a choisi une vitesse de 1/3 sec pour une ouverture de f/1,4. Ce qui a pour conséquence que la photo est floue pour deux raisons : la vitesse d’exposition est trop lente et l’ouverture est trop grande. Un deuxième défaut : la photo est sous-exposée, car l’arrière-plan est clair. La cellule de l’appareil photo a été trompée en calculant sa moyenne pour l’exposition. A ce stade, que peut-on corriger ? Le pire de tout : la netteté dans ce cas-ci (visage en gros plan). Elle est irrécupérable. Une photo floue reste une photo floue, les meilleurs logiciels de retouche ne sont pas encore arrivés à rendre nette une photo floue à la prise de vue. La correction DEVAIT être apportée à la prise de vue, en modifiant les paramètres d’exposition, et, donc, en oubliant le mode P (automatique) de l’appareil photo.

Les éléments corrigeables (dans une certaine mesure) parce que j’ai travaillé en RAW (format brut) ? La balance des blancs (photo 2) et l’exposition (via Lightroom). En ce qui concerne l’exposition, il eût quand même mieux valu qu’elle soit correcte à la prise de vue.
On a aussi enlevé l’élément gênant à droite de la photo (un objet que j’aurais pu éviter à la prise de vue en cadrant un peu plus large à gauche).
Un dernier mot, en matière de composition : j’aurais pu mieux faire en demandant à Laurence de ne pas croiser ses bras.

Deuxième groupe débutant dimanche après-midi

La première photo sans correction est moins jaune que la photo du vendredi. Comme la photo a été prise en lumière ambiante, et qu’il faisait jour, la lumière extérieure passait par les fenêtres. Elle a donc pris le pas sur la lumière du néon (le vendredi, c’était le néon qui était considéré comme source principale, puisqu’il faisait nuit à l’extérieur). Cette fois, l’appareil photo a choisi une vitesse de 1/8 sec pour une ouverture de f/1,4. Ce qui a pour conséquence que la photo est encore floue pour les deux mêmes raisons : la vitesse d’exposition est trop lente et l’ouverture est trop grande. Un deuxième défaut toujours présent par rapport à la photo du vendredi : la photo est sous-exposée, car l’arrière-plan est clair. Nous pouvons donc appliquer les mêmes remarques que pour la photo du vendredi, excepté que la balance des blancs sera corrigée différemment.

En matière de composition, j’ai mieux cadré la photo par rapport au vendredi (mais il n’y a que deux sujets à la place de trois le vendredi). C’était donc plus facile de cadrer plus serré en fonction de l’espace disponible.

La photo dont la balance des blancs a été corrigée semble plus nette, car elle est plus petite à l’écran. Ne vous y trompez pas : à 100 % (en post-production, on travaille toujours sur une photo à 100 %), elle est très floue. Néanmoins, le fait d’avoir corrigé son exposition la rend déjà plus lumineuse (forcément, puisqu’elle était trop sombre au départ).

Gardez à l’esprit que l’objectif est d’obtenir une bonne photo A LA PRISE DE VUE, dont les qualités seront amplifiées par un logiciel de post-production. Et pas l’inverse : améliorer une photo avec un logiciel de post-production, parce qu’elle présente des défauts.

Nathalie

Merci à Sandrine, Fanny & Laurence, qui ont inauguré ce programme avec enthousiasme. Merci à Nadia et Coralie pour la photo du dimanche.

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des cours débutants

Photographe à Binche, Hainaut, Belgique