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Journal de bord

Divoc,
30 avril 2020 matin

Nathalie, Photographe

Hier, j’étais dans l’incapacité physique d’écrire un Divoc. Je n’ai pas contracté Covid-19, mais certaines de mes dents ont décidé de me jouer un vilain tour, même si ce n’est pas le moment approprié pour se manifester. Bref, j’ai été « dépannée » par une dentiste qui a bien effectué son travail de diagnostic téléphonique (en remplacement de mon dentiste traitant, qui était aux abonnés absents) et j’ai reçu quelques pilules pour me soulager, tout en étant consciente qu’il devra y avoir une intervention dès que ça sera possible. Le temps que ces médicaments agissent, et bien, je n’étais pas bien du tout. Mais vraiment pas. 

Origanum majorama, ou marjolaine 

Photographie par Nathalie

“Offert aux jeunes mariés grecs et romains, car symbole du bonheur et de l’amour”

En Égypte et en Inde, on la considérait comme une plante sacrée. Grecs et Romains lui attribuaient, eux, des vertus aphrodisiaques : c’était ainsi la plante du bonheur et de l’amour que l’on offrait aux jeunes mariés. C’est aussi dans l’Antiquité que ses propriétés médicinales ont été découvertes, et, au Moyen Âge, son infusion était fréquemment préconisée. A l’extrémité de ses tiges rouges et velues, qui portent de petites feuilles ovales, les fleurs sont regroupées en inflorescence. De petites bractées ovales autour de ces bouquets les soulignent d’une jolie couleur pourpre.

L’origan est avant tout une très belle plante, ainsi que le souligne son étymologie grecque : « oros » et « ganos » que l’on peut traduire par « parure des montagnes ». Il en existe une trentaine de variétés, qui poussent partout en Europe. Il est récolté pendant l’été, entre juillet et septembre. La marjolaine, elle, a des fleurs plus claires-blanches qui tirent vers le rose pâle. On la différencie, en outre, à son odeur plus douce et moins amère. Elle n’est en fait rien d’autre que la variété cultivée de l’origan (origanum majorama).

Depuis l’Antiquité, on emploie l’origan en infusion, en décoction voire en cataplasme pour soigner de nombreux maux de la vie quotidienne. Ainsi, on reconnaît à l’origan un pouvoir antalgique. Cette action anti-douleur s’associe à ses vertus antiseptiques et antispasmodiques. Il est donc incroyablement efficace en cataplasme pour assainir des plaies et des morsures, ou pour soulager des muscles contractés. C’est d’ailleurs ainsi que les Grecs ont commencé à l’utiliser. En outre, il a une action stimulante sur les fonctions digestives et biliaires. Boire son infusion permet alors d’éviter les désagréments d’un repas trop copieux ou tout simplement d’une digestibilité fragile. Enfin, l’origan, tonique à souhait, est un véritable coup de fouet contre les maux de l’hiver. Expectorant et antitussif, il est l’allié des enrhumés et des personnes sujettes à des bronchiques chroniques. On constate même une action bénéfique sur l’asthme.

L’huile essentielle dont l’origan regorge, est très utilisée, quant à elle, en aromathérapie, pour ses vertus antibactériennes et anti-parasitaires, notamment. En diffusion ou en friction (diluée à de l’huile végétale dans ce cas, car très irritantes pour la peau), elle procure un soulagement immédiat.

(source : https://cuisine.journaldesfemmes.fr/encyclopedie-produits/1957392-origan/)

 

Le saviez-vous ? Consommez-le en froissant ses fleurs qui dégagent beaucoup plus d’arômes et de goût que les feuilles. Il accompagne à merveille tous les plats d’origine méditerranéenne, à base de tomates, de fromage frais comme la mozzarella, d’huile d’olive… Il est indispensable à la fameuse pizza napolitaine, tout autant qu’à la pissaladière provençale. Il relève parfaitement les olives noires des apéritifs ensoleillés et les grillades.

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Photographe à Binche, Hainaut, Belgique